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Suite de Diaconia 2013
2 novembre 2013Cher frère en Christ, Vous trouverez joint, le dernier mot du délégué diocésain à la solidarité. Ce document transcrit les propositions du groupe solidarité du diocèse. J'attire votre attention sur ces propositions car nous avons proposé aux membres de la délégation Diaconia du diocèse d'être les ferments de ces équipes fraternités. Vous en entendrez probablement parler. Vous pouvez également en être les moteurs. En annexe, je vous joint la dernière note théologique de l'équipe nationale de Diaconia. Vous verrez que ce que nous proposons rentre dans le point 3 de cette note. Je me tiens à votre disposition pour soutenir toutes les initiatives que vous pourriez prendre en matière de fraternité. Bonne fête de la Toussaint Fraternellement Philippe Soulmagnon
Le mot du délégué diocésain à la solidarité n°2
Dans nos vies de chrétiens, nous avons à vivre avec la même intensité trois pôles: la prière, l'annonce et la charité. La prière est peut être le coté de nos vies que nous pratiquons le plus facilement du moins dans le secret de nos cœurs. L'annonce de la Bonne Nouvelle est plus difficile et c'est pour cela que nous avons un service de la catéchèse qui nous motive pour nous former et devenir des missionnaires dans nos vies de tous les jours.
Pour la charité et la fraternité qui en découle, l'Eglise de France a vécu en mai l'évènement Diaconia 2013. Ce temps fort a permis de remettre le souci du frère au centre de nos préoccupations. Le petit groupe de personnes qui entoure le délégué diocésain à la solidarité a vécu cette fête de la fraternité et à sa suite a réfléchi à la manière d'insufflé dans nos communautés un esprit de fraternité avec le monde qui nous entoure.
Pour cela nous proposons que chaque communauté ait une équipe de personnes ou une personne en charge de la fraternité avec le monde extérieur à l'Eglise. Ces personnes auront le souci de connaitre les préoccupations, les événements heureux ou malheureux qui émaillent la vie des personnes vivant sur leur territoire. Ensuite, elles communiqueront ces faits à leur communauté, par le moyens de temps de prières, de temps d'action de grâce, d'article de presse, de prise de parole durant les eucharisties dominicales... ou par tout autres moyens qui leur conviendront. Le principal est d'associer la vie de tous les jours et la vie de la communauté locale.
En outre ces personnes relais de la fraternité, feront remonter tout ce qu'elles auront partagé avec leurs frères de leur lieu de vie à la délégation à la solidarité du diocèse. Ces textes serviront à une prise de parole de la délégation et à celle de notre évêque.
Dans la pratique, pour vivre la fraternité et pour ne pas être étiqueté, vous pouvez associer toutes les personnes qui le désire et en particulier celles qui vivent des pauvretés. Le seul talent à avoir est d'avoir un cœur ouvert au monde dans lequel nous sommes.
Nous proposons deux rencontres par an des délégations locales à la fraternité autour d'un thème de travail qui permettra d'avoir un fil rouge tout au long de l'année.
Nous voyons facilement que cet enjeu nous conduira tout naturellement à la prière de demande ou d'action de grâce. Il nous conduira également à l'annonce de notre foi par le simple fait que la vie de non croyant intéresse et est au cœur des préoccupations des croyants.
Nous ne sommes pas dans le registre de la solidarité-charité. Nous sommes dans le registre de la fraternité. Cela veut dire que si les délégations locales à la fraternité sont devant des pauvretés matérielles, elles doivent mettre en route les services spécialisés ou/et leur communauté. Ce qui est à observer, ce sont tous les faits socio-économiques (travail-chômage, solitude, difficulté-réussite des agriculteurs, travail des jeunes...) sans oublier de donner des nouvelles des absents