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SOIRÉE DE PRIERE, DE LOUANGE ET D'ADORATION AU SACRE COEUR

11 janvier 2021

DU VENDREDI 15 JANVIER AU VENDREDI 5 FÉVRIER 2021 DE 18H30 A 19H45 AU SACRE COEUR

Sur proposition de la commission bioéthique de la CEF, notre évêque Mgr Pierre Antoine Bozo lance un appel à la prière et au jeûne lors des vendredis de janvier (à partir du 15) et début février qui correspondent au moment où sera débattu au Sénat, en 2° lecture, le projet de loi bioéthique.

A côté de points positifs, ce projet de loi transgresse des principes anthropologiques fondamentaux de la dignité humaine et de son respect inconditionnel.
Comme si l’écologie environnementale n’appelait pas aussi une écologie humaine…

Beaucoup ont agi auprès des décideurs. Les évêques ont été auditionnés par le gouvernement, le parlement, le CCNE... Localement, Mgr a rencontré la plupart des députés et sénateurs de nos deux départements puisque ce sont eux qui votent la loi. Certains d’entre nous ont écrit, envoyé des pétitions, manifesté.
Cette proposition est d’un autre ordre. Elle ne vise pas à être médiatisée ou instrumentalisée. Mais à confier au Seigneur ce qui ne semble plus dépendre de nous…

La paroisse Jean-Paul II organise un temps de prière, de louange et d’adoration du vendredi 15 janvier au vendredi 5 février de 18h30 à 19h45.

Nous vous proposons ci-dessous ce petit extrait de Caritas in veritate qui pose bien la problématique à laquelle nous sommes confrontés.
Fraternellement unis dans le Christ.
« Un domaine primordial et crucial de l’affrontement culturel entre la technique considérée comme un absolu et la responsabilité morale de l’homme est aujourd’hui celui de la bioéthique, où se joue de manière radicale la possibilité même d’un développement humain intégral. Il s’agit d’un domaine particulièrement délicat et décisif, où émerge avec une force dramatique la question fondamentale de savoir si l’homme s’est produit lui-même ou s’il dépend de Dieu. Les découvertes scientifiques en ce domaine et les possibilités d’intervention technique semblent tellement avancées qu’elles imposent de choisir entre deux types de rationalité, celle de la raison ouverte à la transcendance et celle d’une raison close dans l’immanence technologique. On se trouve devant un “ou bien, ou bien” décisif. Pourtant, la ‘rationalité’ de l’agir technique centré sur lui-même s’avère irrationnelle, parce qu’elle comporte un refus décisif du sens et de la valeur. Ce n’est pas un hasard si la fermeture à la transcendance se heurte à la difficulté de comprendre comment du néant a pu jaillir l’être et comment du hasard est née l’intelligence. Face à ces problèmes dramatiques, la raison et la foi s’aident réciproquement. Ce n’est qu’ensemble qu’elles sauveront l’homme. Attirée par l’agir technique pur, la raison sans la foi est destinée à se perdre dans l’illusion de sa toute-puissance. La foi, sans la raison, risque de devenir étrangère à la vie concrète des personnes » .

Benoit XVI, Caritas in veritate, 2009, n° 74

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