RUES ET MAISONS D'HIER ET D'AUJOURD'HUI (4)
1 septembre 2017Depuis plusieurs mois, Michel BOY, paroissien, nous retrace l'histoire de notre paroisse et son évolution au cours des siècles.
Avant 1789, la paroisse de Soubrevas dépendait donc, en grande partie, de l'abbaye de La Règle et de son abbesse. En 1790, les trois paroisses suburbaines (Sainte-Claire de Soubrevas, Sainte-Madeleine de La Brégère et Sainte-Marie-l'Egyptienne d'Uzurat) devinrent communes autonomes.
A Soubrevas, François Chaniot, qui appartenait à une famille en vue, fut élu maire. Il n'exerça qu'un temps très bref cette fonction car les trois municipalités nouvelles furent, dès le 11 septembre 1792, réunies à celle de Limoges, inaugurant ainsi, en quelque sorte, la naissance de la première "communauté urbaine" limougeaude.
Entre temps, un décret en date du premier juin 1791 avait réduit à quatre le nombre des paroisses de Limoges. Officiellement donc, la paroisse de Soubrevas fut alors "réunie" à celle de Saint-Thomas. Ne cherchez pas l'église de ce nom : ancienne église des dominicains, elle est devenue l'actuelle église Sainte-Marie, Place des Jacobins (autre dénomination des religieux de saint Dominique).
Au milieu de ces transformations, la vie des gens se perpétuait au milieu des vignes et des prés de garde de quelques familles bouchères de la ville. On les retrouvera encore là, à la fin du XIXe siècle ou au début du XXe. Ainsi les Cibot, Plainemaison, Pouret et autres Parot,... entre Vanteaux et les bas de Sainte-Claire.
Sur la carte donnée ici en illustration (carte du diocèse de Limoges de Pierre Cornuau, en 1782), on retrouvera, signalées par un clocher, les diverses paroisses entourant Limoges, Le trait rouge marque les limites de l'archiprêtré de Limoges auquel échappent La Brégère et Uzurat.
(A suivre)
Michel BOY