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Pélerinage à Rocamadour
30 juin 2019La chaleur était au rendez-vous dès le début de la journée. Mais elle n’a pas dissuadée une soixantaine de fidèles de la paroisse Saint Jean-Paul II de répondre présents à un pèlerinage organisé à Rocamadour ce 1er juin.
Le voyage a été l’occasion, pour ceux qui ne la connaissait pas encore, de se familiariser avec la liturgie des Heures en disant les Laudes, suivies d’un chapelet sur les Mystères Joyeux.
Nous sommes arrivés à l’Hospitalet, lieu d’accueil au Moyen-Âge des pèlerins qui cheminaient vers Rocamadour. De là, et avec une superbe vue sur le roc, nous nous sommes mis en marche au rythme des prières d’un chapelet sur les Mystères Lumineux jusqu’au pied des célèbres marches qui conduisent à la chapelle Notre-Dame. Nous avons pu y passer un moment de recueillement très émouvant, face à la statue de la Vierge noire.
Puis est venue l’heure de se restaurer dans la bonne humeur, avant de rejoindre un guide pour faire une visite du sanctuaire. Il nous a présenté l’historique de ce lieu marial, célèbre dès le début du XIIe siècle (et plus spécialement depuis 1166, date de la découverte du corps de Saint-Amadour), puis délaissé au fil du temps pour cause d’épidémies de peste noire et autres guerres, notamment de religions, avant d’être reconstruit au XIXe siècle sous la forme que nous connaissons aujourd’hui.
Nous avons visité la crypte de Saint-Amadour et avons pu admirer des fresques remarquablement conservées sur les murs autour du parvis de la chapelle Notre-Dame. Nous nous sommes ensuite rendus dans le lieu de culte le plus haut du site dédié à Saint-Michel.
Enfin, nous avons partagé, en point d’orgue, un moment très fort de la journée : la messe célébrée dans la chapelle Notre-Dame par nos prêtres, le Père Nicolas et le Père Vincent, assistés de notre séminariste, Marie-Debrice.
Cette journée a donné à ses participants l’opportunité de faire mieux connaissance dans une ambiance fraternelle. Elle a offert une magnifique découverte à ceux qui ne connaissaient pas le sanctuaire, de belles retrouvailles à ceux qui le connaissaient déjà et, à tous, l’occasion de mieux comprendre la devise de cette cité médiévale : « l’Espérance ferme comme le roc ».
Amandine LEVET