De Saint Fiacre aux fruits célestes
3 octobre 2021Le dimanche 5 septembre notre paroisse a fêté Saint Fiacre en présence du maire de Limoges, M. Émile-Roger Lombertie et de différentes confréries dont celle de Saint Fiacre avec leurs offrandes abondantes et divinement décorées, déposées avec ses reliques, devant l’autel. La célébration était particulièrement marquée par le départ de l’abbé Marie-Debrice et sa dernière messe dans notre paroisse après trois ans de service fidèle et de bonne humeur. « Sa joie de vie et sa vivacité » ont été parmi beaucoup d’autres qualités, les sources des grâces partagées avec les paroissiens, ainsi qu’avec les servants d’autel et les servantes d’assemblée présents pour remercier notre jeune prêtre pour tous ses efforts et ses enseignements durant ses trois années de formation avec lui.
Cette coïncidence entre la fête de Saint Fiacre et la dernière messe du père Marie-Debrice n’est pas sans raison. Comme il l’a indiqué dans son homélie, « en célébrant la fête de Saint Fiacre, nous célébrons en quelque sorte l’union entre le Ciel et la terre. Nous nous rappelons que notre cité terrestre nous prépare vers la cité céleste.» Ainsi, remplis de la grâce du Seigneur nous avons pu avancer et cheminer ensemble avec lui. Cette fête des récoltes et de l’abondance nous montre concrètement ce que le Seigneur nous a tous invité à faire : semer les graines de l’amour et de la fraternité partout où nous passons pour qu’un jour comme ce dimanche-là, nous puissions être témoins de tous ces fruits récoltés durant les années de partage et de travail des hommes devenant le pain de la vie dans tous ses sens.
La belle célébration de la fête de Saint Fiacre était suivie d’un pot de départ en l’honneur du père Marie-Debrice, un moment fort en émotion, qui restera gravé dans la mémoire. Les beaux discours teintés d’humour de nos deux prêtres, père David et père Vincent, à la fois profonds et accessibles aux petits et grands, ont rempli les cœurs de tout le monde d’une belle nostalgie et d’une belle fraternité fondée sur « l’amour et la vérité » comme le père Marie-Debrice le confirme. Si père Vincent fait référence à quelques « passages lénifiants » ou « sa culture isotherme », père David parle de ce « moment au mouchoir blanc » avec beaucoup de grâce digne des vrais frères. Nous l’emportons tous dans nos cœurs, en lui disant tous : merci Marie-Debrice et bon vent !
Afsaneh Guellaën