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« Mission ‘‘déplacement d’autel’’ accomplie au Sacré-Cœur »
29 avril 2021
Rassurez vous, nous n’avons pas touché à l’autel monumental de 1937 en marbre des Pyrénées ! Non, il s’agit plutôt de l’autel de granit de chez nous, ne pesant « que » 600 kg environ et réalisé du temps de l’abbé Guy Daudet.
À l’usage, il est apparu que son emplacement très avancé dans le chœur rendait difficiles certains déplacements et impossibles certains rites liturgiques (célébration d’un baptême au cours de la messe, chrismation lors d’une Confirmation, prostration pour une Ordination, ou, plus ordinairement, procession d’Évangile). L’encensement de l’autel était aussi assez périlleux du fait des marches justes devant l’autel. D’ailleurs, l’article 91 de l’Instruction Inter oecumenici du 26 septembre 1964 qui préparait la réforme liturgique du Concile Vatican II préconisait : « Il est mieux de construire l’autel majeur séparé du mur, pour qu’on puisse en faire facilement le tour et qu’on puisse y célébrer vers le peuple, et il sera placé dans l’édifice sacré de façon à être véritablement le centre vers lequel l’attention des fidèles se tourne spontanément. » La disposition antérieure de l’autel ne convenait que partiellement puisqu’on ne pouvait aisément en faire le tour. Ceci est donc à présent corrigé, grâce au professionnalisme de l’entreprise Lajoumard de Panazol. Ainsi reculé de deux mètres, l’autel permet aux prêtres, diacres et jeunes Servant(e)s de mieux profiter de ce chœur généreux. Il se trouve aussi plus logiquement en retrait par rapport à l’ambon et donne aux célébrants un recul et donc un angle de vue plus obtus (au sens propre !) sur l’assemblée, ce qui est plus agréable dans cette large nef.
Ce réajustement est léger, un détail pour certains. Mais Dieu n’est-il pas dans les détails ?!
Qu’il nous permette de célébrer le Seigneur de manière encore plus belle et digne « pour la gloire de Dieu et le salut du monde » !
Abbé David de Lestapis.