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Un sacré Cœur !


« Peu importe que vous ayez du style, une réputation ou de l’argent, si vous n’avez pas bon cœur, vous ne valez rien. » Ceci n’est pas une citation de Mère Teresa ni du pape François mais bien… de Louis de Funès ! On ne le connaissait pas sous un jour si sérieux et pourtant… Ce fameux acteur très disert quant à sa vie privée ne faisait pourtant pas mystère de sa foi catholique ni de son attachement au Christ.

« Avoir bon cœur » : c’est ce que nous pourrions encore nous souhaiter pour 2020. Pas seulement au niveau médical mais aussi sur le plan de la vertu de charité.
« Avoir bon cœur », voilà une belle expression qui exprime une ouverture et une attention aux autres, une générosité, une prévenance, une aptitude à pardonner,… à perdre aussi (« qui perd sa vie à cause de moi la trouvera », dit Jésus (Mt 16, 25b)).
« Avoir bon cœur » pour un chrétien, ne serait-ce pas d’abord se laisser attirer, transfuser et influencer par Jésus ? Car s’il en est un qui avait bon cœur, c’est bien Lui ! Saint Jean l’Évangéliste en sait quelque chose, lui qui fit reposer sa tête sur la poitrine de Jésus au soir du Jeudi saint. Marie-Madeleine, Zachée, Matthieu, le Bon Larron et tant d’autres aussi ! S’il fallait trouver un mot pour décrire ce Cœur, on pourrait retenir celui de longanimité dont le dictionnaire nous dit qu’elle est la « patience avec laquelle un être puissant et bon endure les fautes, les insultes qu’il pourrait punir. » Cela convient absolument à Jésus. Ce n’est pas pour rien qu’Il montra son Cœur à la Visitandine sainte Marguerite-Marie Alacoque en juin 1675, à Paray-le-Monial, la chargeant de rappeler à l’Église et au monde les profondeurs de son divin Cœur et les ingratitudes qu’Il reçoit si souvent en retour. « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce Sacrement d’amour [l’Eucharistie]. »
Il faudra attendre quelques décennies pour que l’Église intègre à sa liturgie une vraie dévotion au Sacré-Cœur de Jésus. Preuve que cela fera son chemin : la construction d’une basilique sur la montagne des martyrs (Montmartre) à Paris, exactement 200 ans après la grande apparition de Paray.
Cette année étant un jubilé à l’occasion des 100 ans de la consécration de ce haut-lieu, paroissiens de l’église du Sacré-Cœur de Limoges et diocésains de Limoges pourront vivre un pèlerinage les 28 et 29 mars prochains. Sainte occasion de (re)découvrir ce site et surtout l’actualité de la Miséricorde divine qui s’incarne en particulier dans la Personne de Jésus et de son « bon Cœur ».

Renseignements : site du diocèse, site de la Paroisse St Jean-Paul II et dans Le Sillon.

P. David de Lestapis